En novembre, nous avons ouvert 3 nouvelles cantines scolaires dans les écoles d’Ambohipo, Ambodimanga et Vohitrarivo.
Chaque cantine comprend une cuisine équipée (avec fours améliorés, marmites, ustensiles de cuisine, assiettes, couverts, gobelets, etc.) et un grenier de stockage pour les denrées alimentaires.
La cuisine à droite des 2 bâtiments scolaires – Ecole d’Ambohipo © D. Roullet
La cuisine d’Ambohipo © D. Roullet
Le grenier de stockage à Ambohipo © D. Roullet
Un grand merci à la Fondation d’entreprise Bel qui a financé la création de ces 3 nouvelles cantines.
Chaque école du programme dispose aujourd’hui d’une cantine scolaire. Les 5 cantines scolaires bénéficient directement à 662 enfants et à leurs 22 enseignants.
Ecole de Sahofika © S. Meys
Les cantines sont gérées par une responsable que nous avons recruté au moment de l’ouverture des 3 nouvelles cantines. Cette responsable fait partie de l’ONG Impact Madagascar, notre partenaire local sur divers projets d’aide au développement : gestion des potagers scolaires, gestion des stocks, élaboration des menus, formation des cuisinières, etc.
La préparation des repas supervisée par Mialy, responsable des cantines © D. Roullet
A noter que les 5 potagers scolaires, qui on été aménagés dans chaque école, ont produit un peu plus de 10% des accompagnements (principalement des légumes) depuis l’ouverture des cantines jusqu’aux vacances de Noël.
Le repas des enfants est composé de riz complété chaque jour par un aliment différent tel que des haricots verts, des carottes, des haricots, des courgettes, des pommes de terre, des pois du cap, des pâtes, du petsai (choux chinois), des lentilles, du poisson, de l’igname, des ravimboatavo (brèdes), etc.
Les enfants ont accès à une alimentation plus variée à la cantine qu’à la maison où ils ne consomment pratiquement pas de légumes. De plus, beaucoup d’entre eux mangent peu le matin au petit déjeuner (essentiellement du manioc) en particulier pendant la période de soudure.
Nous allons toutefois travailler dans les prochaines semaines à l’amélioration du menu des cantines qui n’est pas encore suffisamment équilibré.
Les cantines scolaires contribueront à la protection à long terme des grands hapalémurs :
– en maintenant les enfants à l’école : ils acquerront une meilleure éducation de base et une fois adultes, ils pourront mieux gérer leurs ressources naturelles ;
– en générant de nouvelles sources de revenus pour les populations locales : création d’emplois (jardiniers pour les potagers scolaires, cuisinières pour la préparation des repas, etc.) et achat des denrées alimentaires aux producteurs locaux qui bénéficient de notre programme agricole (en préparation).