Comme vous le savez, Helpsimus célèbre cette année ses 15 ans d’engagement en faveur de la préservation du grand hapalémur !
Pour marquer cet événement, nous publions un livre richement illustré retraçant nos actions et nos réussites.
Ce tout premier livre dédié au grand hapalémur, c’est aussi :
– 144 pages jalonnées de grandes et belles photographies pour s’émerveiller devant la nature. – Des vidéos accessibles depuis le livre pour compléter votre immersion au pays des grands hapalémurs. – Une reliure à la suisse qui permet un confort de lecture unique avec une ouverture à plat. – Une impression responsable en France sur de beaux matériaux pour une expérience singulière.
Le livre, également disponible en version anglaise, sera lancé début décembre. Mais les pré-commandes sont ouvertes dès aujourd’hui sur notre boutique.
Un grand merci à nos partenaires Cotswold Wildlife Park and Gardens, TEILEN, Zoo de La Palmyre, Boissiere Mervent Conservation, Thoiry Conservation, La Citadelle de Besançon et AMB, grâce à qui ce projet a pu voir le jour, ainsi qu’à Jacques Rocher, qui a rédigé la préface de ce livre.
Soutenir les écoles : une priorité au sein de notre programme de conservation
Nous soutenons 5 écoles primaires publiques depuis le lancement du programme Bamboo lemur en 2008 : Sahofika, Vohitrarivo, Ambodigoavy, Ambodimanaga et Ambohipo localisées dans les 5 fokontany impliqués dans le programme.
Ce sont d’abord les parents d’élèves et les enseignants qui ont sollicité notre aide. En effet, au moment de la mise en place de nos premières actions pour la protection des grands hapalémurs, trois des écoles étaient en ruine et les deux autres étaient en très mauvais état.
Nous avons alors débuté notre soutien par la construction de nouvelles infrastructures, finançant au total 12 bâtiments scolaires, les deux premiers étant en bois. À partir de 2017, tous les nouveaux bâtiments ont été construits avec des matériaux durables, afin que chaque école dispose de trois bâtiments en dur offrant plus de confort et résistant mieux aux cyclones. Deux écoles sont aujourd’hui terminées, il s’agit de celles de Sahofika et de Vohitrarivo, cette dernière ayant été totalement reconstruite.
Chaque nouveau bâtiment scolaire est divisé en 2 salles de classe, toutes entièrement équipées : tables et bancs pour les écoliers, bureau et chaise pour l’enseignant, armoires de rangement, tableau noir, etc.
Nous avons également construit des latrines avec des stations de lavage des mains. En complément de ces installations, nous organisons des ateliers de sensibilisation à une meilleure hygiène pendant lesquels nous enseignons aux élèves l’importance de se laver les mains et de maintenir une bonne hygiène corporelle.
Outre la construction et la rénovation des infrastructures scolaires, nous prenons aussi en charge la moitié du salaire des 16 enseignants non titulaires recrutés par les parents d’élèves, dont 7 sont affectés aux classes préscolaires. En effet, nous avons soutenu l’ouverture de classes maternelles dans 3 écoles. Depuis l’année dernière, nous proposons également des formations aux enseignants, dont la plupart n’ont pas de diplôme professionnel.
De plus, nous distribuons chaque année les fournitures aux enfants scolarisés qui sont près de 700 actuellement.
En 2016, nous avons ouvert notre première cantine scolaire à l’école de Sahofika. Aujourd’hui, chacune des 5 écoles dispose de sa propre cantine. Nous avons construit et équipé les infrastructures nécessaires (cuisines, réfectoires) et nous assurons la gestion et le financement complets de ces cantines.
Depuis les cyclones de 2022, les 5 cantines sont ouvertes toute l’année scolaire. Auparavant, elles étaient opérationnelles uniquement pendant la période de soudure (la période entre les 2 récoltes de riz).
Sur l’ensemble de l’année scolaire 2022-2023, elles ont distribué près de 90 000 repas bénéficiant à 719 élèves, 23 enseignants et 14 cuisinières par jour.
Les cantines scolaires favorisent l’assiduité des enfants à l’école, ce qui contribue à améliorer significativement leurs résultats. Ainsi, en 2023, dans les 5 écoles primaires soutenues par Helpsimus, plus de 70 % des candidats au Certificat d’étude primaire élémentaire (CEPE) ont réussi leur examen avec succès. Cela n’était jamais arrivé auparavant ! L’élève ayant obtenu les meilleurs résultats de la Commune est originaire de l’école de Vohitrarivo.
Mme Razafinampenarivo, la cheffe de la Zone d’Administration Pédagogique (ZAP) de Tsaratanana a d’ailleurs exprimé sa gratitude pour notre soutien.
Les cantines scolaires constituent également une source d’emploi pour plus d’une centaine de cuisinières qui travaillent en alternance pour préparer les repas.
Nous cherchons également à mettre en place des circuits courts d’approvisionnement des cantines grâce aux agriculteurs participant à notre programme agricole.
Ainsi, l’objectif de ce programme de cantines scolaires est double :
– assurer la présence des enfants à l’école ;
– développer l’économie locale autour de la gestion des cantines scolaires.
Grâce à un partenariat avec Electriciens Sans Frontières, les 5 écoles ont été électrifiées permettant aux enseignants de prolonger leurs activités et d’organiser des sessions de soutien scolaire si besoin.
Soutenir l’éducation des enfants est essentiel. En leur offrant une solide éducation de base, nous les aidons à sortir du cercle vicieux de la pauvreté pour entrer dans celui, vertueux, du développement durable. Une fois adultes, ils seront mieux préparés pour gérer leurs ressources naturelles de façon pérenne et protéger leur remarquable biodiversité.
La population de grands hapalémurs protégée par Helpsimus a quasiment triplé en 10 ans !
Le programme Bamboo Lemur a été initié en 2008 après de la découverte de deux groupes de grands hapalémurs (Groupes 1 et 2), comprenant chacun une vingtaine d’individus à l’époque.
Entre 2008 et 2014, la croissance de la population résulte non seulement de la mise en œuvre des premières mesures de protection, mais également de la découverte de cinq nouveaux groupes.
À partir de 2014, année marquée par l’arrêt des prospections, l’augmentation de la population est exclusivement attribuable aux mesures de protection en place.
Elle est d’ailleurs constante depuis cette date, à l’exception de 2022 où une cinquantaine d’individus n’ont pas été retrouvés à la suite du passage de deux cyclones de forte intensité.
Depuis 2018, le nombre de naissances se situe généralement autour de 70 par an, avec des pics dépassant occasionnellement les 80. Ces chiffres sont exceptionnels, surtout si l’on considère que cette espèce était au bord de l’extinction il y a une quinzaine d’années.
Les Groupes 1 et 2 se distinguent par une croissance exceptionnelle, alors même qu’ils vivent dans la partie de notre zone de conservation la plus impactée par l’activité humaine. Cet endroit, bien que fortement anthropisé, présente une abondance de bambous qui constitue la principale source alimentaire des grands hapalémurs. De plus, le Groupe 2 s’est révélé être le plus prolifique au sein de la population. Il a dépassé occasionnellement les 80 individus, avec des records de naissances (jusqu’à 15 bébés répertoriés en 2018).
Ces 2 groupes ont également subi plusieurs fissions, conduisant à la formation des Groupes 3, 1’ et 1’’ pour le Groupe 1, et des Groupes 2′, 2’’ et 4 pour le groupe 2. Par la suite, les Groupes 1’’ et 4 ont également connu une division, donnant ainsi naissance aux Groupes 1’’’ et 4’.
Les fissions au sein des groupes ont eu diverses origines. Certaines fissions ont été directement liées à des actions humaines, notamment des défrichements importants sur le territoire des lémuriens, ainsi qu’à des chasses aux tenrecs effectuées par les villageois avec l’aide de chiens. D’autres ont été d’origine naturelle, se produisant lorsque les groupes atteignaient une taille dépassant généralement les 60 à 80 individus. Enfin, certaines fissions ont été la conséquence de facteurs climatiques intenses, notamment les deux cyclones survenus en 2022. Ces cyclones ont causé des dommages considérables, détruisant jusqu’à 40 % des forêts de bambou. Cette destruction a eu pour conséquence une diminution significative des ressources alimentaires des grands hapalémurs, entraînant ainsi la dispersion des animaux.
La population de grands hapalémurs directement protégée par Helpsimus vient aujourd’hui de dépasser les 650 individus, répartis au sein de 21 groupes. La taille de ces groupes varie, allant d’un peu moins de 30 à près de 80 individus.
Les 21 groupes sont suivis par une équipe de 30 guides locaux qui ont pour missions :
-de suivre les groupes : localiser les animaux et délimiter leur territoire en utilisant des GPS, effectuer des comptages réguliers pour mettre à jour les inventaires, signaler les menaces telles que la présence de chiens ou de pièges, et rendre compte des attaques des grands hapalémurs dans les cultures.
-de repousser les grands hapalémurs hors des zones de culture.
-d’accompagner les équipes scientifiques.
-de participer aux inventaires et au programme d’éducation environnementale.
En plus des 21 groupes régulièrement suivis, trois nouveaux groupes formés après les cyclones de 2022 et nommés 8′, 8″ et 10, ne font pas l’objet d’un suivi régulier. Ensemble, ces groupes totalisent une trentaine d’individus.
Le site du programme Bamboo Lemur abrite aujourd’hui la plus grande population sauvage de grands hapalémurs. Ce succès est attribuable à notre approche holistique de la conservation qui vise à combattre la pauvreté au sein des populations locales, les rendant ainsi capables de protéger leur biodiversité de manière durable. Le grand hapalémur est actuellement la seule espèce de lémurien dont les populations sont en augmentation. Partant de moins de 100 spécimens en 2008, il est probable que la population dépasse maintenant les 1500 individus à Madagascar. Cependant, malgré cette croissance, l’équilibre demeure fragile, comme démontré en 2022 avec les cyclones. La population de grand hapalémur a néanmoins montré une résilience remarquable face à ces événements, en partie grâce aux mesures mises en place pour limiter les pressions sur son habitat.
Boutique en ligne
La boutique en ligne d’Helpsimus est désormais ouverte ! En acquérant votre exemplaire de « Le Fantôme de la Forêt », dont la vente est officiellement lancée, vous contribuerez au financement du quatrième livret !
Sans trop en dévoiler, sachez que les hapalémurs de Ranomafana seront les héros du prochain opus. Le nombre d’exemplaires de « Le Fantôme de la Forêt » disponibles à la vente est limité, les autres seront distribués gratuitement aux enfants de l’École des Simus.
Création de l’École des Simus et développement de notre programme d’éducation environnementale
Notre programme d’éducation environnementale a pris un nouveau tournant en 2022 avec la création de l’École des Simus, notre maison de l’éducation à l’environnement.
L’école, qui a été construite à Sahofika, comprend également une cuisine et un réfectoire permettant d’accueillir les enfants issus de l’ensemble de nos villages partenaires et d’organiser des activités sur plusieurs jours.
Le recrutement d’un nouvel éducateur, Laurent, ainsi que la décision de faire désormais superviser notre programme d’éducation environnementale par notre partenaire Impact Madagascar, nous permettent en outre d’organiser davantage d’activités pour les enfants.
L’année dernière, nous avons ainsi réalisé 65 ateliers pédagogiques, auxquels ont participé 1866 enfants.
Nous avons introduit de nouvelles activités, en particulier un atelier intitulé « Je prends soin de la forêt ». Cet atelier vise à sensibiliser les enfants à l’importance des forêts en leur apprenant à s’occuper des arbres qu’ils ont eux-mêmes plantés à proximité de leur école.
De plus, pendant les grandes vacances, nous avons organisé nos 2 premières classes vertes dans le Parc National de Ranomafana qui ont regroupé une trentaine d’enfants. Ils ont été émerveillés par ce lieu qu’ils n’avaient jamais eu l’occasion de visiter. Ils ont pu observer des lémurs à ventre roux, des propithèques d’Edwards, des lémurs à front roux, mais aussi de nombreuses espèces végétales endémiques. Ils ont découvert les différents rôles de la forêt et l’interdépendance des êtres vivants dans cet écosystème.
En 2022, nous avons également organisé sept visites du fragment forestier de Sahofika, dont deux pendant les vacances de Noël au moment du lancement de l’Ecole des Simus. Ces visites ont permis à 43 enfants d’observer les grands hapalémurs (Groupe 5) et la famille de lémurs à ventre roux (suivie depuis 2017). Les enfants ont rapidement identifié ces derniers comme les héros de leur livret illustré intitulé « le refuge de Noro ».
En septembre et octobre, Laurent et Mary se sont concentrés sur la préparation de la Fête des Simus, un événement majeur qui n’avait pas eu lieu depuis le début de la pandémie. Environ 150 enfants ont participé à cet événement, présentant des spectacles de chant et de danse. Laurent a même composé une chanson spécialement pour cette occasion, qui a été reprise par plusieurs écoles.
Ainsi, l’année 2022 a été particulièrement riche pour notre programme d’éducation environnementale dont l’objectif principal est de permettre aux enfants de mieux connaître leur biodiversité et d’apprendre à la préserver.
Le gardiennage des rizières (bilan au 1er juillet 2022)
En 2022, nous avons étendu le gardiennage des rizières à l’ensemble de notre zone d’intervention pour protéger les seules cultures qui ont résisté aux 2 cyclones de 2022.
Pour rappel, le riz représente moins de 0,5% de l’alimentation des grands hapalémurs, cependant, des groupes de 60 à 80 individus peuvent détruire jusqu’à 80% d’une parcelle de riz qui en temps normal assure la subsistance d’une famille d’agriculteurs pendant plusieurs mois.
Impact du cyclone Batsirai sur le programme Bamboo Lemur
Dans la nuit du 5 au 6 février 2022, le cyclone Batsirai a durement touché le sud-est de Madagascar traversant la région Vatovavy où Helpsimus est implanté.
Ce cyclone tropical de forte intensité a provoqué d’importants dégâts contraignant près de 2700 personnes à fuir leur maison dans la Commune rurale de Tsaratanana.
Les maisons en bois dont la toiture se compose de feuilles de Ravenala n’ont pas résisté à des vents de plus de 170 km/h avec des pointes à 235 km/h.
Les fortes pluies engendrées par le cyclone ont été à l’origine de graves inondations dans certains villages. L’eau est ainsi montée jusqu’à 3 m à Sahofika.
L’aspect le plus dramatique concerne les cultures puisque beaucoup d’entre elles ont été détruites.
C’est un vrai désastre pour les habitants de la commune de Tsaratanana qui, pour l’essentiel, pratiquent une agriculture de subsistance.
Enfin, les groupes de lémuriens, en particulier les grands hapalémurs, se sont dispersés nécessitant de renforcer leur suivi.
Nous mettons actuellement en œuvre un plan d’action pour faire face aux conséquences de ce cyclone et limiter les pressions sur l’habitat des lémuriens qui vont inévitablement augmenter dans les semaines/mois à venir.
Il consiste à :
Apporter une aide humanitaire à la population : en février, nous avons distribué une aide d’urgence (nourriture & matériel) à plus de 600 familles dans nos 18 villages partenaires qui sera complétée au fur et à mesure des besoins identifiés ;
Soutenir le redémarrage des cultures autour de nos villages partenaires : à part les rizières qui ont relativement bien résisté au cyclone (mais dont les rendements seront malgré tout très faibles à cause des inondations), toutes les autres cultures ont été détruites. Nous avons distribué des semences (haricots & légumes) à 610 familles qui bénéficieront également d’un accompagnement accru de nos agronomes. De plus, nous avons étendu le gardiennage des rizières à l’ensemble de notre zone d’intervention : l’équipe des gardiens est aujourd’hui composée de 68 personnes.
Soutenir le redémarrage du programme piscicole : la plupart des bassins piscicoles ont été inondés entraînant l’échappée des poissons. Une quinzaine d’entre eux ont été entièrement détruits. De plus des réparations seront certainement à faire sur beaucoup de bassins (en cours d’évaluation). Des alevins seront distribués aux 65 bénéficiaires du programme dont l’accompagnement sera également renforcé.
Rompre l’isolement des villages les plus éloignés causé par la destruction des pistes et des ponts : le dernier pont de la piste avant Vohitrarivo a notamment été détruit. Ce pont est en cours de reconstruction (en dur cette fois).
Accompagner nos villages partenaires afin qu’ils limitent la pression sur les ressources naturelles : du matériel a été distribué pour aider la reconstruction des maisons (clous et fil de fer recuit).
Renforcer la protection de l’habitat des lémuriens : il s’agit d’évaluer l’impact du cyclone sur les fragments forestiers, d’intensifier les contrôles sur les coupes de bois et d’appuyer les associations villageoises pour maîtriser la localisation des coupes et leur quantité.
Renforcer le suivi des lémuriens : le cyclone a provoqué une dispersion importante des lémuriens, en particulier les grands hapalémurs (comptage : 600 avant le cyclone vs. 400 après). Les animaux n’ont pas disparu, ils sont juste très dispersés. Et comme ils sont également très mobiles, leur localisation et leur comptage sont beaucoup plus compliqués. Toutefois, nous nous attendons à une réorganisation des groupes qui pourraient être plus nombreux après qu’avant le cyclone dû aux déplacements des animaux. L’équipe des guides a été renforcée, en particulier sur le suivi des grands hapalémurs. Enfin, nous sommes en train de constituer une équipe afin d’étudier l’impact du cyclone sur les groupes de grands hapalémurs.
Redémarrer le programme de restauration forestière et de reboisement avec la remise en état des parcelles communautaires : en 2021, nos 3 pépinières ont produit plus de 22 000 plants, parmi lesquels 7000 plants d’espèces forestières dont 20 % ont été détruits par le cyclone. L’équipe des pépiniéristes a été renforcée par les jardiniers après la destruction des potagers scolaires.
Soutenir l’éducation des enfants : les cantines scolaires seront prolongées après les vacances de Pâques et ce jusqu’aux vacances d’été. Les dégâts sur les écoles seront réparés (voir ci-dessous).
Le campement, constitué d’infrastructures légères en bois et feuilles de Ravenala, a été détruit par le cyclone. Il sera reconstruit prochainement avec des infrastructures un peu plus pérennes : cuisine en semi-dur et réfectoire avec un toit en tôles.
Toute l’installation électrique de l’école doit être remplacée : le local technique (abritant notamment les batteries), les prises, etc. ont été immergés.
Le bâtiment scolaire en bois construit en 2013 par Helpsimus a été immergé par les inondations. Devenu vétuste avant le cyclone, il est aujourd’hui dans un état de délabrement avancé.
La liste des réparations à faire sur le bâtiment scolaire construit en 2018 (sur lequel de nombreuses dégradations ont été constatées en décembre 2021) s’est allongée après le cyclone : sol à refaire, trous à boucher dans les murs (dont 1 résultant d’une tentative d’effraction), peinture, etc.
Les faitières du bâtiment scolaire construit en 2021 ont été emportées par les vents violents qui ont également fait bouger les pannes de la charpente. La toiture qui a été ainsi fortement fragilisée est en cours de réparation.
Le campement de Volotara a subi des dégâts importants (le réfectoire a été emporté par les vents). Il sera reconstruit prochainement avec des infrastructures un peu plus pérennes (comme à Sahofika).
Des dégâts importants ont également été constatés dans les écoles de Sahofika et Ambodigoavy sur les bâtiments qui n’ont pas été construits par Helpsimus :
Le bâtiment principal de l’école de Sahofika a été immergé lors des inondations engendrées par le cyclone (voir photo ci-dessus).
Un mur (en terre) de l’un des bâtiments scolaires de l’école d’Ambodigoavy menace de s’effondrer (à cause de l’eau) et la toiture est rouillée. Le bâtiment est vétuste et dangereux. Un nouveau bâtiment scolaire en dur sera construit en 2022.
Le 22 février, un deuxième cyclone a traversé la région Vatovavy : il s’agit du cyclone Emnati qui fort heureusement n’a pas significativement alourdi le bilan du cyclone Batsirai.
Nous ne pourrons pas protéger les lémuriens et leur habitat sans renforcer le soutien aux populations locales et leur garantir un minimum de sécurité alimentaire.
Nous avons pu démarrer plusieurs des activités décrites dans le plan d’action grâce au soutien d’ores et déjà obtenu de certains donateurs que nous remercions chaleureusement.